in War Raok n° 73 - Été 2025
Ignorance, bêtise, cerveaux en pâte de guimauve idéologique, on ne sait ! Les trois « qualités » sans aucun doute sont la marque de fabrique de tous ces prétendus écologistes qui ont depuis des décennies investi un terrain dont ils ignorent absolument tout, à commencer par ce qui est bon ou non pour la nature, l’animal en particulier. Ils ont perverti l’authentique écologie qui relève du domaine des sciences naturelles. Il n’est pas une semaine sans que ces drôles, qui ne font pas rire mais pourrissent tout ce qu’ils touchent, ne sévissent ici ou là.
Dernière initiative, mais en réalité déjà ancienne car remise régulièrement sur le tapis, la traction animale. Si nous ne sommes plus au temps des diligences, calèches et charrettes, il y a encore, et c’est heureux, des attelages, et qui dit attelages dit chevaux, ânes ou bœufs. Et c’est donc là que commence le problème créé de toute pièce par les soit-disant écologistes se faisant les avocats des causes animales, causes d’ailleurs souvent détournées, instrumentalisées pour coller à leurs idéologies « déconstructivistes » et mortifères, le souci de l’animal n’étant dans ces affaires qu’accessoires, voire inexistant.
Ainsi, en ce mois de mai, les actualités TV. TF1, au journal de 20 h , France 3 Bretagne, Le Télégramme ou encore Ouest-France dans son édition du 9 mai, nous apprennent qu’un certain Serge Buchet, élu municipal de Rochefort-en-Terre, co-référent du Morbihan pour la Révolution Écologique pour le Vivant (REV), parti d’écologie radicale et antispéciste fondé par Aymeric Caron (ouf ! …), s’est scandalisé de constater que la commune de Questembert (Morbihan) utilisait de magnifiques chevaux de traits bretons pour, entre autre, des travaux de voiries. L’agité écolo a vu dans cette utilisation une forme de maltraitance animale, d’autant que la municipalité « coupable » n’a pas demandée leur avis aux braves canassons. Et le sieur Buchet de se lamenter : « Je suis choqué de constater qu’aujourd’hui encore, un cheval puisse être utilisé comme simple outil de travail au profit d’une municipalité », d’où l’inévitable pétition, 24.000 signatures d’idiots utiles recueillies en 24 heures, et de préciser :
« Je suis révolté par cette pratique d’un autre temps, source de souffrances pour l’animal. Ces chevaux n’ont pas leur place sur les routes goudronnées. Ils sont contraints de tracter des charges, quelles que soient les conditions météorologiques, y compris lors de chaleurs extrêmes. Ils doivent se frayer un chemin parmi les voitures, les motos et autres engins motorisés, terrifiants pour eux ; leurs corps sont mis à rude épreuve, forcés de tirer des charges souvent bien trop lourdes ».
Fort heureusement, une contre-pétition a été lancée, les Questemberois souhaitant garder leurs sympathiques chevaux. Notre écolo nous donne un étalage de sa parfaite ignorance sur le sujet. Précisons toutefois, par mesure d’objectivité, qu’il y a eu toujours des abus en matière de traction animale, ce qu’on appelle aujourd’hui de la « maltraitance », et c’est précisément à cause de ces abus qu’en 1850, le général Jacques Delmas de Grammont (1796-1862), homme politique français, fit voter une loi qui protégeait les animaux, notamment les chevaux carrossiers (de fiacres, omnibus, coupés, etc...) et ceux de l’armée et de la gendarmerie. L’objet de la loi était de garantir aux chevaux des heures, des jours de repos, et un suivi vétérinaire, ce fut la création de la Société deProtection des Animaux (SPA). Mais c’est aussi à partir de cette époque que se généralisa la consommation de viande chevaline provenant de chevaux bonS pour … la réforme, car trop âgés. Mais dans la vie quotidienne, les compagnies de transports, les paysans, l’armée, la gendarmerie avaient tout intérêt à bien traiter leurs chevaux, ils valaient trop chers, et pour le paysan surtout, ils étaient la principale richesse de sa ferme. Quant à la charge à tirer, les propriétaires des chevaux, qu’ils soient urbains ou ruraux, veillaient au bon équilibre entre la force du cheval et le poids de la voiture, vide ou en charge, il en allait de la santé du cheval mais aussi de la sécurité du cocher, de l’attelage … et de la marchandise.
Un animal qui travaille est un animal heureux…
Propriétaire d’une belle collection de voitures hippomobiles du XVIème au XXème siècle, et de chevaux bretons, j’ai toujours eu pour souci leur bien-être au travail. Mes voitures, qui tout de même valent très cher, étaient pour les besoins du cinéma, de la télé, de fêtes historiques et mariages, à chaque prestation révisées, cela dans l’intérêt de mon patrimoine mais aussi dans l’intérêt des chevaux, leur sécurité et celle des comédiens. Si mes chevaux avaient été maltraités, rebelles à tous travaux, c’est bien simple, ils auraient eu vite fait d’envoyer en orbite attelages, cochers, passagers et marchandises.
Ce monsieur Buchet devrait savoir qu’un cheval, comme bien d’autres animaux domestiques, comme les chiens, aime travailler mais aussi jouer, de même certaines bêtes fauves. Nous avons déjà vu ces écolos prétendre interdire l’emploi des chiens pour mal-voyants, pour la thérapie, par la gendarmerie, l’armée, les pompiers, il paraît que ce serait pour eux une trop forte contrainte psychologique, physique. Monter un cheval (équitation) serait une torture insupportable, nous invitant à nous imaginer être ainsi … chevauché. On est dans le délire.
Pour en revenir aux chevaux de Questembert, Havanne et Gladez, le maire, monsieur Boris Lemaire précise : « Nos chevaux sont bien traités, ils ne travaillent pas plus de quatre heures par jour, cinq jours par semaine. S’il fait trop chaud, ils ont des horaires aménagés ». Le quotidien de Havane et Gladez est régulé avec soin. Sous le regard vigilant de Justine Guény, meneuse de chevaux territoriaux, leur emploi du temps ne dépasse pas quatre heures de travail par jour. « On connaît leurs limites et on veille à ne jamais les dépasser » assure Justine. Pour elle, leur bien-être passe avant tout, et un ostéopathe intervient dès que nécessaire pour veiller à leur bonne santé. Une formation spéciale a également été dispensée aux employés municipaux qui utilisent les chevaux.
Le maire a proposé à Serge Buchet de venir voir « comment ça se passe avec nos chevaux », mais l’intéressé n’a pas répondu. La polémique enflant sur les réseaux sociaux, les habitants de Questembert dans leur majorité ont lancé une contre-pétition pour que soient gardés leurs chevaux. On aurait toutefois tort de ne pas prendre au sérieux ces polémiques, car il y a eu déjà des précédents où certaines communes devant les campagnes de dénigrement ont fini par licencier leurs chevaux, et renoncer à la très écologique traction animale.
Dérives sectaires ? Ou quand l’écologie vire à la folie !
Ces gens sont dangereux, ce sont les mêmes qui combattent les parcs zoologiques, les considérant comme des Guantanamo, des Cayennes pour animaux, en voulant les relâcher dans la nature de leur pays d’origine. Ils ne veulent pas savoir qu’ainsi, ils les condamneraient à mort, incapables de survivre dans un environnement qu’ils ne connaissent pas, et victimes des braconniers. Les parcs zoologiques sont aujourd’hui très scientifiques, indispensables à la préservation d’espèces en grand danger d’extinction. Si jadis le bison d’Amérique et d’Europe a été sauvé, c’est bien grâce à quelques spécimens conservés dans des zoos ou des élevages privés. Certains de ces extrémistes voudraient également faire interdire les spectacles d’oiseaux, la fauconnerie, comme au Puy du Fou.
Nos écolos si soucieux du bien-être animal, ce qui reste à prouver, devraient plutôt se pencher sur la terrible souffrance des animaux horriblement égorgés pour satisfaire à un « Dieu » de sang, à des traditions religieuses barbares, les trop célèbres abatages hallal et casher, mais n’y comptons pas, ce serait une atteinte graves à ces traditions culinaires d’un autre âge ...
Pour conclure, un animal qui travaille est un animal heureux, car il est un être social. Vouloir réduire l’animal à rien, c’est en faire, dans notre monde où tout doit être rentable, un être déclassé, inutile et coûteux, donc à éliminer. Les spécistes ne se sont jamais demandés ce qu’il adviendrait de tous ces animaux réduits au chômage, nous ne sommes pas aux Indes où vaches et singes sont sacrés, déifiés, se multipliant. La réalité est que l’animal est au service de l’homme, et en contre-partie l’homme lui doit bien-être et respect, subvenir à tous ses besoins, y compris affectifs car l’animal est un être sensible pourvu de sentiments … et d’une profonde intelligence, et sur ce dernier point, je crois plus en l’intelligence d’un chien, d’un cheval, d’un chat ou de bien d’autres bêtes qu’à « l’intelligence » de ces écolos ! En plus, l’animal est beau, propre, et il ne part pas dans des délires idéologiques, ce qui à notre époque est une qualité de plus en plus rare ...
L’autre réalité, est que ces attaques qui prétendent garantir le « bien-être » animal relèvent des mêmes attaques visant à détruire (déconstruire) toutes nos traditions, surtout si elles sont d’essence chrétiennes, enracinées comme ces polémiques régulières mettant en cause « les bruits des campagnes », et là nous sommes dans l’idéologie.
Youenn Caouissin
Dernière initiative, mais en réalité déjà ancienne car remise régulièrement sur le tapis, la traction animale. Si nous ne sommes plus au temps des diligences, calèches et charrettes, il y a encore, et c’est heureux, des attelages, et qui dit attelages dit chevaux, ânes ou bœufs. Et c’est donc là que commence le problème créé de toute pièce par les soit-disant écologistes se faisant les avocats des causes animales, causes d’ailleurs souvent détournées, instrumentalisées pour coller à leurs idéologies « déconstructivistes » et mortifères, le souci de l’animal n’étant dans ces affaires qu’accessoires, voire inexistant.
Ainsi, en ce mois de mai, les actualités TV. TF1, au journal de 20 h , France 3 Bretagne, Le Télégramme ou encore Ouest-France dans son édition du 9 mai, nous apprennent qu’un certain Serge Buchet, élu municipal de Rochefort-en-Terre, co-référent du Morbihan pour la Révolution Écologique pour le Vivant (REV), parti d’écologie radicale et antispéciste fondé par Aymeric Caron (ouf ! …), s’est scandalisé de constater que la commune de Questembert (Morbihan) utilisait de magnifiques chevaux de traits bretons pour, entre autre, des travaux de voiries. L’agité écolo a vu dans cette utilisation une forme de maltraitance animale, d’autant que la municipalité « coupable » n’a pas demandée leur avis aux braves canassons. Et le sieur Buchet de se lamenter : « Je suis choqué de constater qu’aujourd’hui encore, un cheval puisse être utilisé comme simple outil de travail au profit d’une municipalité », d’où l’inévitable pétition, 24.000 signatures d’idiots utiles recueillies en 24 heures, et de préciser :
« Je suis révolté par cette pratique d’un autre temps, source de souffrances pour l’animal. Ces chevaux n’ont pas leur place sur les routes goudronnées. Ils sont contraints de tracter des charges, quelles que soient les conditions météorologiques, y compris lors de chaleurs extrêmes. Ils doivent se frayer un chemin parmi les voitures, les motos et autres engins motorisés, terrifiants pour eux ; leurs corps sont mis à rude épreuve, forcés de tirer des charges souvent bien trop lourdes ».
Fort heureusement, une contre-pétition a été lancée, les Questemberois souhaitant garder leurs sympathiques chevaux. Notre écolo nous donne un étalage de sa parfaite ignorance sur le sujet. Précisons toutefois, par mesure d’objectivité, qu’il y a eu toujours des abus en matière de traction animale, ce qu’on appelle aujourd’hui de la « maltraitance », et c’est précisément à cause de ces abus qu’en 1850, le général Jacques Delmas de Grammont (1796-1862), homme politique français, fit voter une loi qui protégeait les animaux, notamment les chevaux carrossiers (de fiacres, omnibus, coupés, etc...) et ceux de l’armée et de la gendarmerie. L’objet de la loi était de garantir aux chevaux des heures, des jours de repos, et un suivi vétérinaire, ce fut la création de la Société deProtection des Animaux (SPA). Mais c’est aussi à partir de cette époque que se généralisa la consommation de viande chevaline provenant de chevaux bonS pour … la réforme, car trop âgés. Mais dans la vie quotidienne, les compagnies de transports, les paysans, l’armée, la gendarmerie avaient tout intérêt à bien traiter leurs chevaux, ils valaient trop chers, et pour le paysan surtout, ils étaient la principale richesse de sa ferme. Quant à la charge à tirer, les propriétaires des chevaux, qu’ils soient urbains ou ruraux, veillaient au bon équilibre entre la force du cheval et le poids de la voiture, vide ou en charge, il en allait de la santé du cheval mais aussi de la sécurité du cocher, de l’attelage … et de la marchandise.
Un animal qui travaille est un animal heureux…
Propriétaire d’une belle collection de voitures hippomobiles du XVIème au XXème siècle, et de chevaux bretons, j’ai toujours eu pour souci leur bien-être au travail. Mes voitures, qui tout de même valent très cher, étaient pour les besoins du cinéma, de la télé, de fêtes historiques et mariages, à chaque prestation révisées, cela dans l’intérêt de mon patrimoine mais aussi dans l’intérêt des chevaux, leur sécurité et celle des comédiens. Si mes chevaux avaient été maltraités, rebelles à tous travaux, c’est bien simple, ils auraient eu vite fait d’envoyer en orbite attelages, cochers, passagers et marchandises.
Ce monsieur Buchet devrait savoir qu’un cheval, comme bien d’autres animaux domestiques, comme les chiens, aime travailler mais aussi jouer, de même certaines bêtes fauves. Nous avons déjà vu ces écolos prétendre interdire l’emploi des chiens pour mal-voyants, pour la thérapie, par la gendarmerie, l’armée, les pompiers, il paraît que ce serait pour eux une trop forte contrainte psychologique, physique. Monter un cheval (équitation) serait une torture insupportable, nous invitant à nous imaginer être ainsi … chevauché. On est dans le délire.
Pour en revenir aux chevaux de Questembert, Havanne et Gladez, le maire, monsieur Boris Lemaire précise : « Nos chevaux sont bien traités, ils ne travaillent pas plus de quatre heures par jour, cinq jours par semaine. S’il fait trop chaud, ils ont des horaires aménagés ». Le quotidien de Havane et Gladez est régulé avec soin. Sous le regard vigilant de Justine Guény, meneuse de chevaux territoriaux, leur emploi du temps ne dépasse pas quatre heures de travail par jour. « On connaît leurs limites et on veille à ne jamais les dépasser » assure Justine. Pour elle, leur bien-être passe avant tout, et un ostéopathe intervient dès que nécessaire pour veiller à leur bonne santé. Une formation spéciale a également été dispensée aux employés municipaux qui utilisent les chevaux.
Le maire a proposé à Serge Buchet de venir voir « comment ça se passe avec nos chevaux », mais l’intéressé n’a pas répondu. La polémique enflant sur les réseaux sociaux, les habitants de Questembert dans leur majorité ont lancé une contre-pétition pour que soient gardés leurs chevaux. On aurait toutefois tort de ne pas prendre au sérieux ces polémiques, car il y a eu déjà des précédents où certaines communes devant les campagnes de dénigrement ont fini par licencier leurs chevaux, et renoncer à la très écologique traction animale.
Dérives sectaires ? Ou quand l’écologie vire à la folie !
Ces gens sont dangereux, ce sont les mêmes qui combattent les parcs zoologiques, les considérant comme des Guantanamo, des Cayennes pour animaux, en voulant les relâcher dans la nature de leur pays d’origine. Ils ne veulent pas savoir qu’ainsi, ils les condamneraient à mort, incapables de survivre dans un environnement qu’ils ne connaissent pas, et victimes des braconniers. Les parcs zoologiques sont aujourd’hui très scientifiques, indispensables à la préservation d’espèces en grand danger d’extinction. Si jadis le bison d’Amérique et d’Europe a été sauvé, c’est bien grâce à quelques spécimens conservés dans des zoos ou des élevages privés. Certains de ces extrémistes voudraient également faire interdire les spectacles d’oiseaux, la fauconnerie, comme au Puy du Fou.
Nos écolos si soucieux du bien-être animal, ce qui reste à prouver, devraient plutôt se pencher sur la terrible souffrance des animaux horriblement égorgés pour satisfaire à un « Dieu » de sang, à des traditions religieuses barbares, les trop célèbres abatages hallal et casher, mais n’y comptons pas, ce serait une atteinte graves à ces traditions culinaires d’un autre âge ...
Pour conclure, un animal qui travaille est un animal heureux, car il est un être social. Vouloir réduire l’animal à rien, c’est en faire, dans notre monde où tout doit être rentable, un être déclassé, inutile et coûteux, donc à éliminer. Les spécistes ne se sont jamais demandés ce qu’il adviendrait de tous ces animaux réduits au chômage, nous ne sommes pas aux Indes où vaches et singes sont sacrés, déifiés, se multipliant. La réalité est que l’animal est au service de l’homme, et en contre-partie l’homme lui doit bien-être et respect, subvenir à tous ses besoins, y compris affectifs car l’animal est un être sensible pourvu de sentiments … et d’une profonde intelligence, et sur ce dernier point, je crois plus en l’intelligence d’un chien, d’un cheval, d’un chat ou de bien d’autres bêtes qu’à « l’intelligence » de ces écolos ! En plus, l’animal est beau, propre, et il ne part pas dans des délires idéologiques, ce qui à notre époque est une qualité de plus en plus rare ...
L’autre réalité, est que ces attaques qui prétendent garantir le « bien-être » animal relèvent des mêmes attaques visant à détruire (déconstruire) toutes nos traditions, surtout si elles sont d’essence chrétiennes, enracinées comme ces polémiques régulières mettant en cause « les bruits des campagnes », et là nous sommes dans l’idéologie.
Youenn Caouissin