in War Raok ! - n° 69 - Avril 2024
Par contre, en ce qui me concerne, je m’autorise, dans ce bref préambule, quelques réflexions politiques sur l’évolution, évolution inévitable, de notre modèle agricole breton.
Tout d’abord, il m’est impossible de ne pas évoquer les actions d’Alexis Gourvennec, syndicaliste agricole, leader des grandes manifestations paysannes, puis entrepreneur et véritable artisan de la modernisation de l’agriculture en Bretagne après la seconde guerre mondiale. Préférant le pouvoir économique au pouvoir politique, notre paysan contestataire a su faire face aux nombreux défis de l’époque : disparition inquiétante des paysans, disparition d’un réel savoir-faire, disparition d’une culture paysanne et rurale...
Malheureusement, quelques années plus tard apparaît un « agro-business » au bilan discutable : pollutions diverses et massives, destruction de la biodiversité, alimentation contestable aux conséquences multiples sur la santé humaine. C’est un constat, une réalité, mais il nous faut reconnaître que ce modèle agricole productiviste a permis à la Bretagne de sortir de l’impasse où elle se trouvait, a contribué à sa prospérité et à devenir compétitive. Mentionnons quand même le fait que si certains paysans se sont enrichis, d’autres ont été victimes et piégés dans un cercle vicieux d’endettement infernal engendrant de nombreuses souffrances.
Produire plus et produire mieux, produire plus avec un nouveau modèle d’agriculture durable et raisonnée, prendre en compte, assumer des transitions « agroécologiques »… Voilà la solution qui permettrait à la fois la modernisation des exploitations agricoles et le renouvellement indispensable des générations d’agriculteurs. Avec une telle stratégie économique, la Bretagne, première région agricole de France, peut et doit devenir le véritable leader européen pour l’agroalimentaire. C’est non seulement possible, mais souhaitable !
Pour conclure, « il ne faudrait pas que le paysan breton, autrefois maître de sa terre, n’en soit plus que l’exploitant provisoire ».
Meriadeg de Keranflec’h
Evolution, métamorphose, modernisation
Au Vème siècle, la Bretagne est déjà le foyer d'une agriculture florissante, caractérisée par des pratiques héritées des Celtes. Les terres fertiles et le climat tempéré favorisent la culture du blé, de l'orge et d'autres céréales. Les populations locales développent également des techniques d'élevage, avec le bétail jouant un rôle essentiel dans la vie agricole. Tout cela entraîne évidemment son flot d'innovations agricoles révolutionnaires toutes plus avancées les unes que les autres.
Alors que les Romains récoltent les céréales à la main à l'aide de la faucille, les Armoricains usent eux d'une grande caisse à roues dentelées poussée par un bœuf ou un cheval, les épis arrachés tombent dans la caisse, c'est le vallus, ancêtre de la moissonneuse. Les paysans bretons, en raison d’une augmentation de la productivité et du développement de l’élevage utilisent la faux, mais également la serpe efficace et utile pour la taille du petit bois, pour tailler ou trancher une botte de paille. Mentionnons aussi l’utilisation du soc d’araire, ancêtre de la charrue qui permet de labourer de plus grandes étendues et plus rapidement.
Le tonneau. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les Grecs comme les Romains transportaient leurs produits dans des amphores en terre cuite. Les tonneaux gaulois de châtaigniers cerclés de fer sont bien plus solides et efficaces pour la conservation. Ils furent adoptés sans problème par nos paysans.
Les Bretons vont en plus assurer la pérennité de cette tradition agricole et de ce génie créatif avec, par exemple, la création de la houe bretonne. Son utilisation était courante dans l'agriculture traditionnelle et servait à préparer les champs pour la plantation, à désherber et à ameublir le sol. Si cet outil est assez classique, le sol breton l'est moins. Cette houe s'est vue améliorée par une lame plate et étroite montée sur un manche afin de s'adapter aux conditions et aux types de sols argileux ou sablonneux que l'on trouve en Bretagne.
Le « Lopidou » ou « Loupiod » en breton est constitué d'une poignée en bois avec à l'extrémité une partie métallique en forme de cuillère ou de godet conçue pour contenir les graines et les distribuer de manière uniforme pendant le semis. Il est caractéristique de la culture agricole bretonne.
Les Penn-ti et les Cours fermées. Les fermes traditionnelles en Bretagne étaient souvent construites avec une cour fermée. Cette structure avait pour but de protéger la ferme des intempéries et des vents forts, créant ainsi un espace agricole plus résilient. Ce sont les toits de chaume ou d'ardoises et les murs en terre ou de pierres couverts de mousse et de lierre qui arborent nos campagnes.
Evolution des activités agricoles
La mise en place que l'on a vue plus haut, de techniques et d'outils augmentant les rendements de production, ont rapidement fait de la Bretagne un pays qui croulait sous l'opulence de produits laitiers. Hors, ces produits se conservent bien mal et dans les autres régions on les transforme en beurre pour une moyenne durée, et en fromage pour une très longue durée.
Mais en Bretagne, outre le lait, un autre or blanc abonde, le sel ! En ajoutant du sel au beurre, les agriculteurs et les producteurs bretons ont prolongé sa durée de vie, procédé crucial avant l'avènement des moyens modernes de réfrigération. Le sel agit comme un agent antimicrobien, aidant à prévenir la détérioration du beurre et à le conserver plus longtemps.
C’est également l’apparition d’une culture nouvelle : la culture de la pomme de terre. Bien que cette dernière ne soit pas originaire de Bretagne, sa culture est adoptée de manière précoce. La pomme de terre s'est avérée être un aliment important et résilient, adapté aux conditions climatiques parfois difficiles de la Bretagne. Si les Bretons ont ouvert la voie, ne comptez visiblement pas sur eux pour la refermer. Existe-t-il un repas breton sans beurre et sans pommes de terre ?
Nous voyons aussi émerger de nouvelles techniques comme les fours à goémon, structures simples conçues pour brûler le goémon afin d'extraire des sels et des substances utiles. C'est aussi une nouvelle organisation sociale, celle des frairies, spécificité bretonne qui perdure encore ! L'arrivée du Moyen-Âge voit l'émergence d'un nouveau système de l'économie rurale et de la société : la féodalité. La dislocation de l'empire Carolingien voit apparaître la seigneurie, institution où les terres étaient souvent détenues par des seigneurs féodaux. Ces propriétaires terriens ont influencé les pratiques agricoles en introduisant des méthodes de gestion spécifiques, tout en promouvant la diversification des cultures pour répondre aux besoins locaux.
Au XII et XIIIème siècles sont lancés les grands travaux de défrichage qui voient l’augmentation des surfaces cultivées (ager) aux dépens des terres incultes (saltus). L'homme façonne alors un nouveau paysage, c'est la naissance des « hentoù kozh », les chemins creux, voies encaissées creusées dans le paysage, souvent bordées d'arbres ou de haies. Leur origine peut être attribuée à plusieurs facteurs.
Les chemins creux ont émergé en grande partie en raison des activités agricoles ancestrales. Les agriculteurs bretons creusaient ces chemins pour atteindre les zones de culture ou de pâturage, et au fil du temps, l'érosion naturelle a approfondi ces voies. Ils étaient souvent aménagés de manière à faciliter le drainage des eaux pluviales. En creusant ces voies dans le sol, les agriculteurs ont contribué à éviter l'accumulation d'eau sur les champs environnants. L'excavation de la terre des chemins creux fournissait également des matériaux de construction locaux, utiles pour la construction des maisons, des clôtures et d'autres structures agricoles.
La géologie de certaines régions bretonnes a également influencé la formation de ces chemins. Les sols tendres, comme le schiste, ont été plus facilement érodés au fil du temps, créant des chemins creux caractéristiques.
Les haies et les arbres qui bordent souvent les chemins creux étaient également plantés pour fournir une protection contre les vents forts et les intempéries, créant ainsi un environnement plus favorable pour les cultures. Les chemins creux sont devenus des éléments distinctifs du paysage breton. Ils témoignent de l'interaction entre l'homme et la nature au fil des siècles, reflétant à la fois les besoins pratiques des agriculteurs et la façon dont la topographie locale a influencé la construction de ces voies.
Ces chemins creux sont aujourd'hui appréciés pour leur beauté pittoresque et leur valeur patrimoniale et font partie intégrante du patrimoine culturel et paysager de la Bretagne.
Mais il reste avant tout une clef de voûte de première importance pour l'équilibre du biotope.
Dans cette période est introduite la culture du blé noir, ou sarrasin, les agriculteurs bretons ont adapté leurs pratiques agricoles pour inclure le sarrasin en raison de ses propriétés particulières et de sa capacité à pousser dans des sols acides et des conditions climatiques spécifiques.
C'est aussi dans cette période, et peut-être même, avant que la vache Pie Noir est introduite, évidemment, les changements dans les pratiques d'élevage ont influencé la population de cette race au fil des décennies, mais de grands efforts de préservation ont été entrepris pour sauvegarder la vache Pie Noir en tant que patrimoine génétique et culturel de la Bretagne.
Aux XIVe et XVe siècles, l'agriculture bretonne est principalement axée sur des techniques traditionnelles telles que la rotation des cultures, le labourage et le pâturage. Les paysans utilisent des charrues en bois et des outils manuels pour cultiver la terre.
Cependant, la période voit l'amélioration graduelle dans la conception des techniques et outils agricoles, la charrue en fer se répand, comme les techniques d'irrigation plus avancées.
La Bretagne est encore largement caractérisée par un système féodal, où les terres sont détenues par des seigneurs locaux.
C'est l'ère des Jacqueries, entraînées par la guerre de succession de Bretagne, contaminée par les Jacqueries françaises de 1358. Elles provoquent des évolutions dans les relations entre seigneurs et paysans qui génèrent des améliorations dans la gestion des terres agricoles et dans la répartition des récoltes. Les Bretons qui, jusqu'ici, ont plutôt boudé la mer, renouent avec elle et les ports bretons deviennent des centres clés de l'exportation de produits agricoles tels que le sel, le poisson, le blé et le cidre. Hélas, si la guerre de succession provoque des changements, elle ralentit aussi le développement, et la peste noire n'aide pas non plus.
Au XVIème c'est l'essor des fours à goémon dont nous évoquions l'apparition dès l'antiquité afin de palier les besoins de l'industrie du verre. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la Bretagne connaît des changements majeurs avec l'introduction de nouvelles cultures, telles que la pomme de terre, que l'on a cité plus haut, qui devient un aliment de base de première importance. Cependant, cette période est également marquée par des défis, notamment la pression croissante sur les ressources agricoles et les crises de subsistance. L'ère des jacqueries, commencée deux siècles auparavant n'est pas encore refermée et connaît même son apogée, de la révolte des Gars de Plouyé en 1489, des Bonnets rouges en 1675, des Pitauds en 1775 à celle des Chouans en 1793. La paysannerie bretonne va être une actrice majeure des tumultes politiques et des révolutions sociales bretonnes de ces siècles.
Transformations significatives de l’agriculture traditionnelle bretonne
Le chemin de fer reliant Paris à Brest, inauguré entre 1865 et 1867, est motivé par le développement économique et social facilitant les échanges commerciaux et stimulant l'industrialisation, mais il est aussi une vanne ouverte de l'exode des paysans bretons vers Paris. En 1815, Louis de Lorgeril organise un comice agricole à Plesder, en Ille-et-Vilaine, considéré comme le premier comice agricole de France, et ce ne sera pas le dernier ! Ces manifestations agricoles annuelles permettent aux agriculteurs de présenter leurs productions, d'échanger des connaissances et de participer à des concours pour valoriser le savoir-faire local. C'est l'occasion de découvrir des expositions de bétail, des présentations de produits agricoles, des concours de races animales, des démonstrations d'outils agricoles, ainsi que des activités festives et culturelles. Eh oui, le salon de l'agriculture est une invention bretonne !
La Bretagne vit en parallèle de ces instants qui promeuvent l'innovation et renforcent les liens communautaires et culturels les prémices du remembrement, la modernisation de l'agriculture provoquant la modification des terres cultivables. Début d’un exode rural quand Paris devient une promesse de richesse de par son expansion industrielle ! Hélas cette migration s'est souvent accompagnée de conditions de vie difficiles, avec des logements précaires, des conditions de travail ardues et donnant naissance à des termes péjoratifs comme « Plouc » ou, en 1905, l’image de la petite bonne bretonne attardée, Bécassine...
La pêche au goémon connaît son plein essor pendant la seconde moitié de ce siècle, provoquant la création de véritables flottilles de goémoniers. Pendant 100 ans, elle va fournir les pains de soude nécessaire à l'industrie chimique que ce soit pour la production d'engrais, le domaine médical (teinture d'iode) ou de la photographie (iodure d'argent).
Le XXème siècle voit l'agriculture bretonne évoluer vers une modernisation rapide, avec l'adoption de technologies agricoles avancées. La politique agricole commune de l'Union Européenne a également joué un rôle clé dans le développement de l'agriculture en Bretagne, stimulant la production et favorisant la spécialisation.
En 1882, la Bretagne comptait 338 000 exploitations, 100 ans plus tard, elle n'en comptait plus que 119 000, soit une diminution de deux tiers, et cette division par 3 n'était que le début...
Après-guerre, une nouvelle politique économique, sociale et agricole émerge. Elle vise à améliorer la productivité agricole en regroupant les petites parcelles morcelées en de plus grandes unités. Cela devait faciliter l'utilisation de machines agricoles modernes, accroître l'efficacité de la production et rendre les exploitations plus compétitives sur le plan économique.
Cette politique avait également pour objectif de rationaliser la structure foncière, de simplifier les limites des champs et de faciliter l'irrigation. C'est le tristement célèbre « remembrement » mis en œuvre au début des années 50, qui s'est surtout intensifié dans les années 60 et 70 et qui fut un processus controversé suscitant des débats sur ses avantages économiques par rapport à ses effets sur le patrimoine naturel et culturel.
Ses conséquences sont significatives sur le paysage agricole breton. Il entraîne la suppression de nombreuses haies, la création de champs plus vastes et une restructuration globale de l'environnement rural.
Sur le plan social, il est source de tensions entre les agriculteurs, certains considérant les changements comme positifs tandis que d'autres y voient la perte de traditions locales et une altération du paysage. En termes économiques, le remembrement contribue à moderniser l'agriculture bretonne, mais il a également des répercussions sur l'environnement et la biodiversité et surtout il offre un contrôle politique bien plus aisé.
Au cours des décennies qui ont suivi le remembrement, la Bretagne a fait face à des défis tels que l'intensification de l'agriculture, les préoccupations environnementales et la nécessité de promouvoir des pratiques durables. Les agriculteurs bretons ont cherché à équilibrer la modernisation avec la préservation de l'environnement, en explorant des méthodes telles que l'agroécologie et l'agriculture biologique. Mais dans un monde ultra normé et guidé par la croissance, elle n'a pu empêcher l'introduction de pratiques modernes, notamment la mécanisation, l'utilisation d'engrais chimiques et de pesticides.
Ces changements entraînent une augmentation de la productivité, mais suscitent également des préoccupations environnementales et sociales. Les engrais tels le nitrate et le phosphate, les pesticides, herbicides, fongicides, les bactéries d'origines animales, ou encore l'érosion des sols, dûe aux labours excessifs, le déboisement sont aujourd'hui responsables de la pollution des eaux et des marées vertes.
En 2013, c'est une fois encore le monde agricole breton qui sera à l'origine d'une révolte fiscale, celle des bonnets rouges. Cette dernière accouchera d'une charte composée de 11 revendications, parmi lesquelles beaucoup touchent directement, ou indirectement l'agriculture de façon culturelle, économique et sociale.
De 1880 à 1980, la Bretagne a vu les deux tiers de ses exploitations disparaître, des 119 000 exploitations de 1980 il ne reste, en 2023, que 22 000 d'entre elles et les projections sur 10 ans sont qu'un tiers de ces agriculteurs vont partir à la retraite, et peu seront remplacés.
Malgré tout, aujourd'hui encore, elle conserve les parties les plus importantes, voire majoritaires, dans l'industrie agroalimentaire du porc, des œufs, du poulet, du lait et des veaux, 60% de son territoire est consacré à l'agriculture et elle nourrit 25 000 000 de personnes. Leader en matière de production, pour les porcs (56% de la production française), les œufs (37%), les poulets (32%), le lait (23%) et les veaux (19%) elle l'est aussi en matière d'abattage, logique lorsque 700 000 vaches fournissent le quart du lait récolté en France...
Mais son agriculture ne s'arrête pas à l'élevage, ses records valent aussi pour la culture de plusieurs légumes, puisque la Bretagne est la première région de production d'artichauts (63,4%), d'échalotes (69,1%), de choux-fleurs (78,7%) et de tomates (25,8%).
Forcément, elle ne peut donc qu'être leader de l'agroalimentaire, 75 000 salariés représentant 40% des emplois industriels génèrent 1/5 du PIB breton (21 milliards d'Euros). C'est aussi un tiers du littoral « français » et donc naturellement encore le leader en matière de pêche avec plus de la moitié des ventes en France et leader indétrônable de la conchyliculture. Les accords de libre échange des dernières années et la suspension des droits de douane sur la volaille ukrainienne en 2022 ont provoqué un véritable bond des importations de poulets ukrainiens, tuant un peu plus encore les agriculteurs bretons. C'est la mort de toute une économie et de toute une société...
L’agriculture traditionnelle et familiale bretonne va-t-elle disparaître ?
À la lumière du retour d'expérience vécue ces cent dernières années et ses conséquences environnementales, socio-économiques, nous pouvons sans mal, mais avec effroi, imaginer celles de ce remembrement bien plus grand et rapide au profit de quelques oligarques, décidé par une Europe technocratique qui impose ses normes drastiques, voire incohérentes (comme les accords de libre-échange signés avec d’autres pays). Notre vieille civilisation dont les autochtones étaient agriculteurs de père en fils depuis des siècles savaient façonner un paysage en biomimétisme et en harmonie avec la nature.
Une nature constamment muable qui depuis des millénaires façonne ses hommes qui en retour la transforme.
La beauté des paysages humanisés qui nous entourent n'a pas pour elle que de produire des fruits, ces paysages sont eux-mêmes le fruit d’une lente sédimentation humaine et racontent notre histoire.
Ainsi, l'histoire de l'agriculture en Bretagne depuis le Vème siècle témoigne d'une adaptation constante aux changements économiques et sociaux, tout en conservant des racines profondes dans les traditions agricoles celtiques. Aujourd'hui, elle est en passe de disparaître, et avec elle, une partie de nous, une partie du peuple breton.
Ces marais, ces chemins creux, ces haies bocagères, ces salines, ces penn-ti, ces polders, sont les muses inspiratrices de la mythologie, de la poésie, de la littérature, de la peinture bretonnes, ce sont les témoins des tumultes climatiques et politiques, les gardiens d'un ordre social, c'est la Bretagne autant que la langue et l'histoire. « La glorification artistique de la nature, et la mémoire d’une intégration harmonieuse de l’humanité à son milieu natal, est la réponse de l’âme immortelle aux fièvres de puissance de l’esprit déchaîné ». Slobodan Despot.
Blywenn Karrour
Sources :
- Ferme d'élevage intensif de poulets. https://www.sans-transition-magazine.info/
- L'évolution de l’agriculture bretonne depuis 1850 : quelques données. Pierre Daucé, Yves Léon.
- Bonnets rouges 1675. https://www.facebook.com/poellgorgouelballon/posts/595636036041918
- Bonnets rouges 2013. https://www.facebook.com/poellgorgouelballon/posts/656145876657600
- Jacquerie de 1489 "les gars de Plouyé". https://www.facebook.com/.../pfbid0JdPqBpDsgXEgm4wJSgBtYU
- Quarante ans de révolution agricole en Bretagne (1950-1990) Michel Vigouroux.
- Fils de plouc Jean Rohou. https://booknode.com/fils_de_plouc_integrale_des_2
- Le cheval d’orgueil Pierre Jakez Hélias. https://archive.org/details/lechevaldorgueil00heli
- Mémoires d'un paysan Bas-Breton Jean-Marie Déguignet. https://www.coop-breizh.fr/1182-memoires-d-un-paysan-bas...
- Les frairies bretonnes. https://www.facebook.com/poellgorg.../posts/2004102086447200.